Quelles répercutions a eu la crise sanitaire sur l’immobilier ?
2021 venant de s’achever, il est temps de dresser le bilan de l’année dans le monde de l’immobilier, entre vaccination contre le Covid-19, télétravail et restrictions.Le marché a été très dynamique, cela est dû à des taux d’emprunt très bas et au passage à l’acte de citadins ayant la volonté de changer d’air. Les prix à l’achat de biens immobiliers sont donc en hausse sur tout le territoire (+5,1%) et cela aux dépens des locaux.En effet, le revers de cette tendance est que des habitants de villes moyennes rencontrent des difficultés à se loger à cause de cette augmentation des prix.Preuve supplémentaire du dynamisme du secteur, les délais de vente sont plus au plus bas en 2021, 78 jours pour une maison et 80 jours pour un appartement.EFAB, l’école supérieure des
métiers de l’immobilier et du notariat, forme des futurs professionnels à l’aide d’experts du secteur. Ces enseignements peuvent être suivis en initial et alternance au sein de ses neufs campus à travers le pays.
Nouvelles pratiques
Comme abordé dans l’article précédent «
Immobilier : comment le digital s’impose dans les usages ? » le secteur utilise de plus en plus internet et ses innovations tout au long de la démarche d’achat d’un bien immobilier.On observe une nouvelle pratique de la part des plus aisés : leurs envies se font parfois si pressentes qu’ils ne visitent plus forcément les biens avant de les acheter, même pour des achats de plusieurs millions d’euros.
Impact à l’international
Selon le Barnes City index*, les villes les plus prisées du monde en 2019 ont perdu de leurs superbes aux profits de nouvelles entrantes. Ainsi, Paris, qui depuis quelques années occupait la première place est reléguée au 7
e rang, de même pour New-York qui passe de la 2
e à la 11
e place. À l’inverse des villes comme Zurich (1
ére), Copenhague (2
e), Miami (4
e) et Stockholm (5
e) intègrent le top 5 alors qu’elles étaient précédemment plus basses dans le classement.*Classement des villes les plus attractives du monde basé sur des critères financiers, émotionnels et de praticité.L’année 2021 a été l’année de tous les records pour l’immobilier en France. Preuve s’il en fallait de la croissance du secteur, tous les indicateurs sont passés au vert et les prix ne font qu’augmenter aux dépens de beaucoup. Les habitudes changent et se digitalisent, les professionnels et particuliers utilisent de plus en plus les outils numérique. Des villes très attractives perdent de l’intérêt et laissent la place à d’autres, aussi bien au sein du pays qu’à l’international. La tendance va-t-elle se confirmer en 2022 ?